La situation du marché immobilier dans la cité phocéenne est disparate, et la majorité du parc est vieillissant et en mauvais état. Sur l’ensemble de la ville, 2012 a enregistré une baisse des ventes de l’ordre de 20 à 30 % par rapport à 2011, alors même qu’en moyenne, les prix des biens immobiliers ont chuté de 10 à 15 % pendant la période.
Un véritable contraste ressort à l’examen de la situation, car les logements situés dans les quartiers résidentiels ne connaissent pas ce fléchissement de prix. Les demeures dans les arrondissements du dix-neuvième, du septième ou du huitième conservent leur valeur comme sur l’Avenue de la République. En revanche, les maisons et les appartements des quartiers populaires nécessitent majoritairement des travaux et sont donc plus difficiles à vendre.